ALLEZ LES VERS (bis) Réclamation en vers auprès de l'ex maire de Nîmes, Jean Bousquet |
Nîmes, juillet 1987. On donne la Norma dans les arènes. Nous nous garons dans le nouveau parking souterrain. Après le spectacle, une queue composée de plusieurs centaines de personnes se constitue devant les caisses de pré-péage. Ceux qui ne veulent pas attendre vont directement reprendre leurs voitures mais, voilà, il n’y a pas de préposé à la sortie et sans ticket payé point d’issue. Un embouteillage monstre se forme dans le parking. Les diesels crachent leur fumée, l’essence brûle et ce n’est même plus 8 1/2 de Fellini, c’est l’enfer. Je décide d’agir et je recrute une poignée de mercenaires avec lesquels nous déplaçons les blocs de béton qui bloquent la sortie de secours. Nous réussissons à délivrer le parking sous les ovations de la foule en délire.... Le lendemain, calmé mais un peu en colère, je décide d’écrire au Maire de Nîmes, Jean Bousquet pour lui dire que je ne suis pas content du tout et pour être sûr de capter son attention, je lui écris en vers. Voici donc ce pamphlet lyrico-parkingiato. La voix de la Norma s'éteignait dans les flammes, Dans les vomitoriums du parking catacombe, Les pots d'échappement firent parler les gaz Si de votre cité, vous voulez que l'on garde, |