|
HEURE LOCALE ET HEURE INTERNET - SIT (Swatch
Internet Time)
Free
JavaScripts provided
by The JavaScript
Source
|
Au cours d’une de mes visites de Marseille « La Bourse ou
le Panier », une participante à la promenade me posa une
question devant l’horloge qui se trouve au rez-de-chaussée du
Palais de la Bourse, à propos du panneau indiquant :
« heure légale ». Pendant un bon quart d’heure, j’ai
expliqué donc comment on était passé de « l’heure
solaire » à « l’heure légale ». J’ai été surpris
par la réaction des autres participants qui se sont réellement
passionnés pour ce sujet.
J’ai donc décidé de creuser la question et d’adapter un circuit
marseillais à ces notions d’espace et de temps dont voici
ci-dessous un aperçu du contenu.
|
|
|
|
|
|
La dernière horloge publique municipale de Marseille,
aux Cinq-Avenues |
L'horloge de la CGT... ex Compagnie Générale
Transatlantique puis siège de la SNCM et demain casino ! |
La fameuse horloge de la Bourse affichant "l'heure
légale" |
L'horloge arrêtée de la Vieille-Charité |
Commémoration du passage de Lamartine à l'hôtel Beauvau
|
|
Nous irons d’abord rendre hommage à Alphonse de Lamartine dont
le nom est gravé près de l’entrée de l’hôtel Beauvau. Un petit
quizz des citations sur le temps sera proposé. Tiens !
pourquoi est-ce que cet immeuble de la Canebière porte sa date
de construction en chiffres romains ? Rue de la République,
arrêt devant la vitrine d’un bijoutier horloger qui propose un
grand choix de montres. Occasion de raconter l’histoire de la
montre et d’évoquer les montres de légende comme la
« Santos » de Louis Cartier qui a inventé la montre
bracelet pour que le célèbre aviateur puisse consulter l’heure
sans aller la chercher dans le gousset de son gilet. Mais aussi
les montres des « people »,ou celles des cosmonautes.
Une présentation de l’heure universelle SIT (Swatch Internet
Time) conclura le chapitre « montres ».
|
|
|
|
|
|
La "Roskopf", la montre du prolétaire, 1867. La Swatch
du XIXe |
La Santos de Cartier, le premier bracelet montre au
monde. 1904 |
SIT : Swatch
Internet Time |
Une Lip de 1935 |
La montre de
Gagarine |
|
Le clocher des Accoules et son énorme
horloge nous invite tout naturellement à raconter l’histoire
des horloges et comment elles ont remplacé les cadrans
solaires. D’abord destinées à faire sonner les cloches, elles
arboreront plus tard un cadran qui, du sommet des clochers, va
sortir l’heure de ses fonctions religieuses pour devenir
laïque.
Le magnifique « Préau des Accoules »
nous accueillera un moment pour raconter l’histoire du bâtiment
(aujourd’hui école et espace des enfants des musées de
Marseille) où siégeait autrefois l’Observatoire des Jésuites qui
deviendra Observatoire Royal de Marine. Commentaires à propos de
la plaque murale dédiée au concierge de l’observatoire devenu
astronome, Jean-Louis Pons, le furet des comètes qui avec 37 de
ces astres devint le détenteur du record de découvertes de
comètes au monde.
Les sculptures et statues sur les immeubles
reconstruits du Vieux-Port, œuvres de Vézien, Sartorio et
Botinelly ont en commun d’évoquer la mer. Quel meilleur prétexte
utiliser pour raconter comment Peiresc et Gassendi, astronomes
et savants provençaux vont faire avancer la science. L’un en
contrôlant les mesures de Pythéas, l’autre en lançant une
immense « opération longitude » pour mesurer la
Méditerranée et constater qu’elle était surévaluée de 50%…
|
|
|
|
|
|
Le clocher des Accoules |
La plaque rappelant les 17 "planètes" (sic) découvertes
par Jean-Louis Pons. Montée des Accoules |
Jean-Louis Pons
(1761-1831) |
La lunette de Pons (au musée des instruments de
l'Observatoire de Marseille) |
Saint-Jacques de Sylvabelle, directeur de l'observatoire
qui a permis au concierge Pons de devenir astronome |
|
Sur le parvis de la mairie, nous allons attaquer les travaux
pratiques :
- Comment calculer l’heure avec l’ombre de son
corps ou avec un bâton ou encore avec un petit livret cadran
Padouan du XVIIe siècle contenant des tables annuelles ?
- Démonstration d’un cadran solaire de poche
- Démonstration d’une montre solaire de berger
|
|
La Mairie nous permettra d’évoquer les
horloges historiques de Marseille dont celle très prestigieuse
« la naissance et la mort » qui se trouve dans le
bureau du Maire. Quant à l’inscription révolutionnaire gravée
sur le pavillon d’arrière-corps de l’Hôtel de Ville, elle nous
servira de prétexte pour raconter une tentative
décimale : l’heure républicaine, complément logique du
calendrier révolutionnaire.
Puis nous déclencherons la machine à remonter le
temps en évoquant les grands calendriers de l’humanité dont
celui qui régit notre pays : le calendrier Grégorien et son
prédécesseur Julien.
Au palais de la Bourse, nous admirerons la
splendide horloge de Lepaute qui se trouve au premier étage. Il
faudra nous contenter de la voir depuis le Grand Hall, mais nous
pourrons nous approcher de celle qui pilote aujourd’hui
l’horloge extérieure. Elle nous permettra de répondre à la
question de départ « c’est quoi l’heure légale ? ».
Les médaillons du Grand Hall de la Bourse vont
nous permettre d’évoquer les fuseaux horaires et encore cette
question lancinante : « pourquoi avons-nous une heure
d’avance sur l’heure solaire (et même deux, en heure
d’été) ? »
|
|
|
|
|
|
La naissance et la mort, la splendide horloge de JB
Hervé (XVIIIe) du bureau du maire de Marseille |
La pendule sur la cheminée du bureau du maire de
Marseille |
Inscription révolutionnaire derrière la mairie |
La "Lepaute" du grand hall de la Bourse |
Pythéas le "menteur"... |
|
C’est sous la statue de Pythéas, sur le côté droit du Palais de
la Chambre de Commerce que nous conclurons la promenade en
évoquant la vie et l’œuvre de cet exceptionnel Marseillais qui,
350 ans avant JC, avait compris que la terre était ronde et que
Marseille n’était qu’un point dont il avait calculé la latitude
avec une « erreur » de quelques minutes seulement…
Et dire que c’est ce génie qui est responsable
de la réputation de menteurs des Marseillais…
PRESSE
TARIF
Prix
de la Promenade : 10 Euros adultes, gratuit pour les enfants
de - de 12 ans accompagnés. Groupes sur RV, voir contacts,
ci-dessous.
CONTACT
Jean-Pierre
Cassely
tel : 06 07 32 10 31
courriel
|
|
Accueil
- Liens - Bouquins
- Revue de Presse - Contact
|